Un petit historique de l’association « l’avenir c’est deux mains » créé par des étudiants de l’OFTS en 2013, nous semble pertinent pour comprendre un tant soit peu l’existence de cette association.
De septembre 2012 à février 2013, une formatrice cadre pédagogique de l’OFTS est partie en mission au Burkina Faso pour tenter de mettre en place un partenariat avec l’établissement de formation en travail social de GAOUA, ville située au sud-ouest du Burkina. A la suite de cette mission, une convention de partenariat a été signée entre ces deux organismes de formation. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du développement de la mobilité internationale de l’OFTS. Cette convention a plusieurs objectifs : Mobilité d’enseignants-formateurs, projet commun de recherche action, échange de documents scientifiques et d’enseignements, échanges d’apprenants dans le cadre de stages et de cours.
Le directeur général de l’ECMTS ainsi que des enseignants de GAOUA sont venus à l’OFTS pour découvrir nos enseignements ainsi que les différentes structures du secteur médico-social.
Dans le cadre de ce partenariat, des étudiants de l’OFTS se sont mobilisés pourcréer l’association « l’avenir c’est demain ». Cette association a le désir de créer et maintenir du lien entre les étudiants de l’OFTS de Marvejols et l’ECMTS (école de cadres moyens en travail social) de GAOUA, de récolter des fonds pour l’ECMTS, organiser l’accueil des étudiants Burkinabès, utiliser des fonds récoltés pour répondre aux demandes matérielles de L’ECMTS.
Plusieurs évènements sur le territoire de Marvejols et au sein de l’OFTS ont été organisés par l’association et ont permis d’acheminer des ouvrages pour la bibliothèquede l’école au Burkina ainsi que des tablettes Braille pour les étudiants malvoyants.
D’autre part, pour tisser des liens et partager les expériences de chacun dans le domaine médico-social, quatre étudiants Burkinabès ont effectué leurs stages de fin d’étude dans différentes structures du territoire Lozérien. A cette occasion, les étudiants de l’OFTS ont accueilli et hébergé leurs compatriotes Burkinabès.
Cette ouverture vers l’ailleurs nous amène à dépasser les évidences, à déconstruire nos représentations et peut amener tout à chacun à une réflexion sur l’universalité des droits de l’homme. Pour des futurs travailleurs sociaux, la démarche nous semble pertinente dans la mesure où ils seront confrontés dans leurs futures expériences à la différence quelle qu’elle soit, ici ou ailleurs.
En 2020, l’association fonctionne toujours avec les étudiants de l’OFTS. Ils doivent cependant s’adapter au contexte géopolitique Burkinabé qui reste compliqué et réajustent donc leurs différents objectifs pour faire perdurer ces liens dans le partage.