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Les étapes clefs du processus de Bologne.

Un peu d’histoire

C’est à la Sorbonne, en 1998, qu’a été pensé l’espace européen de l’enseignement supérieur sur une initiative intergouvernementale (Italie, France, Allemagne, Grande Bretagne), confortée l’année suivante par la déclaration de Bologne qui réunissait 29 pays. Aujourd’hui, ce « processus de Bologne » rassemble 46 pays signataires, engagés à mettre en place un cursus de formation LMD unifié, conduisant à des diplômes « lisibles et comparables », autorisant une plus grande flexibilité dans la construction de parcours individuels de formation.

L’esprit qui anime la directive concernant la mobilité européenne et l’harmonisation des parcours de formations post bac est certainement celui d’Erasme de Rotterdam (1465-1536), grand intellectuel de dimension européenne, doté d’idées novatrices particulièrement en éducation. En tant qu’homme, philosophe, théologien et humaniste, il a toujours plaidé l’unité et la réconciliation. L’esprit de Bologne, comme celui de la charte Erasmus, est de créer à la suite d’Erasme une génération européenne, en plaçant les peuples au cœur d’une Europe unie et pacifiée. ERASMe est aussi l’acronyme de « EuRopéan community Action Sheme for the Mobility of the university ». A ses débuts, en 1987, Erasmus comptait 700 étudiants français parmi les 3000 qui avaient choisi de tenter l’aventure. C’est déjà de l’histoire ancienne, puisque le nouveau programme Erasmus + prévoit 2,1 millions de personnes en mobilité sur la période 2014-2020, contre 1,5 millions sur 2007-2013, en permettant à 20% des diplômés de séjourner dans un pays européen pendant une période d’au moins 3 mois. Au niveau du travail social, la mise en œuvre de ces dispositions contribue à ancrer les formations post baccalauréat, ainsi que les écoles qui y préparent, dans l’espace européen de l’enseignement supérieur.

A l’OFTS, chaque année des départs sont organisés dans le cadre d’une commission composée du référent Erasmus +, de formateurs et de la direction qui examine la pertinence des projets individuels. Cette mobilité s’exerce dans le cadre du cursus de formation et concerne les périodes de stage pratique.

Toujours dans le cadre de la mobilité internationale des étudiants, l’OFTS a engagé un partenariat spécifique avec l’Institut National de Formation en travail social de Ouagadougou. (Le Burkina Faso n’est actuellement pas adhérant au dispositif Erasmus +)

Un premier partenariat existait au Burkina dans le cadre de l’association « Peuples Solidaires » concernant des chantiers humanitaires. Pour ce qui est de la mobilité internationale des étudiants, il s’agit de développer une coopération de manière globale et en particulier dans le domaine du travail social.

Plusieurs axes sont engagés, à savoir :

  • La mobilité enseignants-formateurs
  • Les échanges de documentation et d’enseignements
  • Les échanges d’étudiants dans le cadre de stages et de cours.

Dans le cadre de nos formations en travail social, il nous semble important de favoriser l’ouverture à l’autre différent, la confrontation à l’ailleurs culturel, l’interrogation des représentations. Cette ouverture peut permettre de penser ce qui fait l’altérité, à la fois par ses différences et ses ressemblances, dans la perspective des relations d’accompagnement éducatif et de soin.

Un partage interculturel dans ses différentes dimensions ne peut que contribuer à l’élaboration d’une éthique professionnelle d’autant que les travailleurs sociaux sont de plus en plus confrontés aux différences culturelles dans l’exercice de leur profession.

Des accueils d’étudiants et de responsables burkinabés ont eu lieu dans le cadre de la mobilité entrante et sont amenés à se poursuivre. En revanche, les mobilités sortantes sont pour l’instant suspendues relativement à l’inscription par le ministère des affaires étrangères français du Burkina sur la liste des pays où il est déconseillé de se rendre.

L’OFTS entend faire de l’international un de ses domaines d’action privilégiés en faisant de la mobilité une composante de tout parcours de formation.

Intensifier et développer notre stratégie d’internationalisation passera par l’adaptation de notre offre de formation, la construction de nouveaux partenariats dans la perspective de la poursuite de notre politique d’alternance intégrative et la mise en œuvre d’une politique privilégiant l’employabilité de nos étudiants à l’échelle aussi bien régionale, nationale qu’internationale.